Sarah au collégial
par Guylaine Hudon le 2022-08-19
Un an après
On m’a demandé de visionner l’année qui vient de suivre et d’en ressortir un récapitulatif. Assis face à mon clavier, je me creusais la tête. Comment raconter la dernière année en quelques mots… Je dirais bouleversante, surprenante, remplie de nouveautés. J’ai eu l’immense chance à travers mes deux premières sessions de cégep, de faire la rencontre de trois filles exceptionnelles. Chacune ayant son caractère, sa couleur bien à elle. Mais, j’ai aussi redécouvert des personnes ayant sombré dans le passé. La vie n’est jamais blanche égale à une rose, ni sombre comme le ciel dans son habit de nuit. Oui, j’ai vécu des déceptions, mais ce que je veux retirer avant tout c'est tous ces fabuleux moments qui ont su mettre un sourire sur mes lèvres. Les après-midis de travail avec mes amies remplies de fous rires, les longues soirées à donner les dernières touches à un projet…
Cette dernière année, j’ai franchi une étape. Je suis fière de dire que ma première année en appartement s’est bien déroulée! En tout cas, l’appartement n’a pas brûlé. Je ne m’habitue toujours pas au rythme de la ville en revanche. Le trafic, les lumières… Cela me change de L’Islet, mais je dois avouer apprécier mes fins de semaine quand je retrouve mon vrai chez moi. Je suis définitivement une fille de campagne avec L’Islet tatoué sur le cœur!
Malgré le bon déroulement de l’année, je dois avouer avoir trouvé difficile de doser cette liberté. Le mantra avec mes parents « vivre et laisser vivre », je l’ai pris un peu trop au pied de la lettre. Être une mini-adulte comporte bien des négatifs. Tu décides de ce que tu manges, quand tu veux et la quantité. J’ai abusé un peu au début, mais dans mon for intérieur je me suis dit « pourquoi vouloir faire des folies? Je peux faire comme si j’étais à la maison et me faire de « bons repas ». À partir de cet instant, je me suis mise à faire des repas équilibrés comme à la maison. Quel étudiant fait du porc mariné en semaine? Eh bien, moi, on dirait!
Je ne peux passer sous silence les succès qui se sont entassés. Il y déjà un an que j’ai remporté le prix de l’AMECQ. Un an que j’étais l’heureuse finissante de l’école secondaire Bon-Pasteur. Tout me semble déjà si loin. Pourtant, mon for intérieur, je chéris ces belles années sans vouloir retourner en arrière. Ma vie est tournée vers le présent et non vers le passé.
Tout dernièrement, pour être exacte, le quatre juin 2022, j’ai passé une étape très importante pour moi. J’ai passé mon examen ceinture noire deuxième dan. Je parle très peu de cet aspect de ma vie. En fait, je crois que je ne l’ai jamais mentionné dans mes articles. Je fais du karaté depuis que je suis toute petite. Il s’agit de la seule activité que je n’ai jamais arrêtée dans ma vie. Il y a quatre ans, j’ai passé ma ceinture noire première dan. Est-ce que je me sentais prête? Aucunement, c’était un saut vers l’inconnu. À la fin de l’examen, j’étais fière d’être passée au travers. Et je ressors d’autant plus fière de ma deuxième dan, après deux ans à entendre, j’ai pu franchir une nouvelle étape.
Le 4 juin 2022, j’ai passé une étape très importante pour moi. J’ai passé mon examen 2e dan ceinture noire. Dany Bernier, professeur 7e dan ceinture noire et Sarah Paquet.
Photo : Sylvie Blanchet.
Certificat prouvant ma 2e dan ceinture noire. Photo : Sarah Paquet.
Pour ceux qui se rappellent, l’année dernière j’ai signé pour avoir un appartement d’où j’étais la seule résidente. Pour l’année qui s’en vient, je déménage pour aller vivre avec mon amoureux et l’une de mes amies que j’ai rencontrée. Cela implique que je dois redéménager pour la seconde fois. J’ai bien hâte de voir ce qui découlera de cette colocation!
Pour l’année qui s’en vient, je déménage pour aller vivre avec mon amoureux et l’une de mes amies que j’ai rencontrée. Il nous reste à compléter l’aménagement. Photo : Étienne Malenfant.
On m’a appris il y a peu, que le regret n’est pas utile. Il vaut mieux accepter les épreuves de la vie et non les actions les moins bien réussies, car tout peut être utile dans le futur. Ainsi, pour la prochaine année j’aimerais me souhaiter de la réussite, de ne pas être trop bordélique, mais surtout du bonheur. Qu’importe si je ne trouve pas mon choix de carrière l’année suivante, après tout il me reste toute une vie.
Sarah Paquet, étudiante en première année
Cégep Lévis-Lauzon