Dans l'édition du mois de février, en page 6, nous faisions état de la visite d'une équipe cinématographique chapeautée par la Société d'histoire de Saint-Augustin-de-Desmaures pour réaliser une partie du scénario d'un docudrame soulignant le 325 ième anniversaire de fondation du village. Un dimanche bien rempli alors que l'équipe de tournage investit l'église et la chapelle du Bonsecours après un tournage extérieur pour une promenade en carriole à cheveaux.

Je me suis joint à cette équipe professionnelle en tant que chroniqueur et aventurier français qui parcourt le monde et où l'on me maria instantanément avec madame Anne, une veuve du village. J'ai rencontré le coureur des bois qui arrivait tout juste de Winnigeg et qui se disait patriote. J’ai vu aussi : la veuve avec son coiffe noir, plusieurs familles avec leurs enfants pour une sortie du dimanche, Monsieur le curé Desrosiers qui officiait et ses deux fidèles servants, le tenancier d'auberge qui semblait prospère et enjoué, le seigneur et sa petite famille assis au premier banc, le maître de chorale endiablé même en présence de quelques religieuses. Que dire du notaire dans son bel habit gris et de l'homme d'affaires au haut de forme! Une quarantaine de figurants ont joué le jeu selon les directives du réalisateur Michel Belleau. Celui-ci remercie la Corporation des arts et de la culture de L'Islet et souligné l'accueil magistral de la Fabrique du Bonsecours.

Qui dit cinéma, dit patience sur le plateau. La costumière France Morin installe tout ce beau monde. Tout est prêt pour le tournage de plusieurs segments d'une messe en latin du Noël 1826 à Saint-Augustin-de-Desmaures.

Nous aurons le plaisir de visionner ce film à une date ultérieure, des liens sont tissés avec Saint-Augustin...

Guy Laprise

Photos : Guy Laprise

En préparation pour une scèneextérieure.

Lors du tournage.

Un figurant.

Des figurants.

Des figurants.

Des figurants.

D'autres figurants.

En attendant la scène.

En attendant la scène.